Un vent d'automne carresse les arbres au crépuscule de la neuvième lune


C'est Michelet, qui a rendu hommage à la Sorcière, selon lui, elle a 2 dons inestimables du fait qu'ils ne sont départis qu'à la femme : L'illuminisme de la folie lucide et la sublime puissance de la conception solitaire.




http://youtu.be/c2gAqqIKWRw


  Les contes de Leonora Carrington rêvent avec insolence une mutation de soi et du monde, dans un univers stupéfiant de magie terrifique et féminine.
Des contes dérapants et décapants qui offrent une vision hallucinée de l'adolescence.

Myriam Pellicane voyage dans un univers fascinant portée par l'impulsion de la peinture et de l'écriture de Leonora Carrington, les mots sont précis, ils déchirent, brisent, inversent, renversent et brillent d'un éclat qui peut blesser notre regard.
Humour noir, passion des limites, absolu et connaissance de ce qu'on ne peut nommer, Myriam Pellicane, dans une sorte de rituel intime, portée par la lumière de Damien Grange et le costume-masque de Malika Mihoubi vient chasser dans la réalité trouble et luxuriante de son adolescence.
Pour la mise en oeuvre de ce spectacle, Didier Kowarsky a travaillé le discours, le sous-discours et la dynamique vibratoire. Mireille Antoine a travaillé les postures, les appuis vocales et la dynamique invocatoire.




une vidéo réalisé par le festival Avide Jardin avec hyène en 2013 :
 

"je ne vous raconterai pas les exploits atroces de la princesse verte...il suffit de dire qu'elle est morte dans des circonstances mystérieuses...... les uns prétendent que le cadavre fut emporté par les abeilles qui le conserve encore dans le miel transparent des fleurs de Vénus.... d'autres disent que le cercueil peint était occupé non pas par une princesse, sinon par le corps d'une grue avec un visage de femme.... et d'autres encore prétendent que la princesse revient sous forme de Truie..."

Myriam Pellicane à la Crypte St Laurent - Grenoble - Photo Daniel Estades

Le spectacle a participé à la journée pro de  Chiny(en Belgique) voici un extrait vidéo :



un retour d'un spectateur : Guillaume Louis 
( www.philodart.com)qui a fait un retour à la Hyène :



"Je suis moins programmateur que conteur. Nous sommes venus à la journée professionnelle pour s'intéresser à ce qu'il se fait, voir les grands, découvrir la diversité de la pratique.
Pour ce qui est de ton spectacle, c'est une claque dans ma figure de conteur classe moyenne. C'est une divagation poétique où chaque mot prend un goût qui compose un plat aussi coloré qu'une peinture baroque. C'est une parole en flingue tranquille, dans laquelle chaque pause nous illustre la respiration de ton humanité, et chaque coup de mot tiré de ta bouche révèle ton origine lunaire. Il y a une franchise littéraire biographique, en même temps très contrôlée. Il y a un plaisir du costume, du personnage en feu d'artifice, entre romantisme punk, et sagesse surréaliste. Quand on rencontre une artiste comme toi, il y a la frustration de se dire qu'on ne pourra rien te piquer, car tout est cohérent, connecté, abouti... et le moindre emprunt, détaché de ce tout, tomberait en poussière dans des oreilles dubitatives. Voilà quelques échos de la leçon qui j'ai suivi durant 25 minutes..."

Hyène de retour du Québec : rencontre avec la mouffette sa cousine!





merci à Claude Hamel pour son article :
MYRIAM PELLICANE,
ONIRIQUEMENT VÔTRE
Elle bouge, toute de noire vêtue, comme une samouraï avec de longs mandibules, et des oreilles blanches de chatte.
(..)
Je ris ? Mais non, faut pas. Je ris pas ! Elle a l'air sérieux. Mais non, elle s'amuse. Regarde l'étincelle au fond de son oeil. Elle cabriole, tournoie, festoyante, enivrante, elle nous chamboule la logique à coup de pics. Myriam, la démiurge d'un monde où l'inconscience pèse aussi lourd que la conscience.



Myriam Pellicane













myriam pellicane

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